Vie Privée
Jasmine est célibataire mais son coeur n'en reste pas pour autant libre.
Homosexuelle plus ou moins refoulée
Riche dans leur monde d'origine, normal ici.

Caractère
Loyale
Volcanique
Franche
Impulsive
Généreuse
Jalouse
Romantique

Je suis née il y a bien longtemps, si bien que la plupart de mes souvenirs ont été emportés par l'espace, vingt et un interminables hivers se sont écoulés. Dans Agrabah, loin dans le monde enchanté, on me nomma Jasmine , mais suite à ma vie, mes actes, mes origines, beaucoup m'appelèrent rapidement [Princesse Jasmine . J'appartiens d'ailleurs au Célèbre Conte Aladdin. Mais tout cela appartient au passé. Aujourd'hui, mes souvenirs sont certes revenus, mais ma vie d'antan est encore bien loin de moi...

A Storybrooke, les habitants m'appellent Jasmine Saphyr, nom que je porte depuis de longues années et qui devint presque naturel. Mes amis préfèrent me surnommer Jas'. La plupart des habitants peuvent me trouver à l'hopital, où j'exerce la passionnante profession d'Infirmière. Mais si vous préférez creuser dans ma vie privée, vous découvrirez rapidement que je suis célibataire mais desesperement amoureuse d'une certaine gitane, mais que mon désir se porte vers les Femmes. De plus, ici comme ailleurs, je fais partie desHeroes, même si une partie de moi demeure égoïste, car je sers avant tout mes propres intérêts.

Pour finir, je dois souligner le fait que l'on me confond souvent avec Shay Mitchell.

On dit des contrées chaudes que le sang des êtres y bouillonne, que leur cerveau sont en tel ébullition que les gens se conduisent comme des animaux. Dans mon pays, les légendes et les histoires sont nombreuses, au point qu’elles se confondent avec la réalité. La nuit, on entend les coyotes pleurer d’amour, les serpents vous ensorcellent d’un regard, ou se perdre dans le désert est fatal.

Je suis née au pays des 1001 folies. Je suis née dans le palais d’Aggrabah.
Palais ? Oui vous avez bien entendu. Mon père n’est autre que le sultan en personne. Ma mère, son aimante, son adorable épouse et lui se sont connus de la plus sordide des façons, enfin à mon goût. Il est de coutume pour la noblesse d’organiser des mariages arrangés, et hélas, ils n’y ont pas échappés. Mais le destin leur a été bénéfique, puisqu’ils ont vite compris que ce n’était pas que le devoir qui les lierait mais un véritable et puissant amour, et ils ont demandés à ce que le mariage soit avancé, impatients et plus  amoureux que jamais. Quelques années plus tard, je vis le jour, mais le sort fut plus cruel, ma mère perdit la vie en m’offrant la mienne, et je n’eus jamais la chance que de la connaitre dans les récits de mon père ou de mon peuple.

Père fut fou de chagrin, il ne s’est jamais remit de la perte de ma mère. Il n’a jamais tenté de retrouver quelqu’un d’autre, elle était son véritable amour après tout. Il m’éleva néanmoins avec attention et amour, tout en réussissant à gouverné notre royaume avec générosité et intelligence. Tout le monde aimait le sultan, tous nos sujets lui étaient dévoués, c’était un bon monarque et j’étais destinée à prendre le relais. C’est à mon adolescence que les choses se compliquèrent. Que père commença à me parler de mariage. Je n’échapperai pas à la tradition, je devais me trouver un époux, un prince pour devenir reine et gouverner à mon tour.

Le problème n’était pas là. J’ai toujours rêvé de me marier, d’enfanter, d’avoir ma famille. Oui, mais pas avec un homme que je ne connaissais pas. Pas avec un malotru qui vient faire la roue comme un paon pour tenter de me charmer avec ses plumes. Je ne suis pas superficielle. La richesse, le sang, la naissance font-ils absolument tout ? Pourquoi devais-je sacrifié ma vie auprès d’un étranger, peut être vile et inintéressant ?  J’ai repoussé chacun de mes prétendants, et Père commençait à en avoir assez, ne sachant plus quoi faire.

Il sembla que plus je repoussais les hommes, plus j’en attirais des qui venaient d’encore plus loin. J’étais, comme ils m’appelaient « plus belle et plus convoité qu’un Saphyr », c’est devenu mon surnom d’ailleurs. Je fus si connu au travers des contrées qu’un soir, une attaque eu lieu dans le château, et je fus enlevée sans rien pouvoir faire. Même mon tigre, mon seul et véritable ami, ne put rien faire. J’avais été kidnappé par les quarante voleurs et leur roi. Un certain Aladdin. Ils m’ont emmené dans leur repère, une sorte de grotte dissimulé à l’aide d’un sort. J’ai été attaché, mis à l’écart pour être face à face avec lui. J’ai été suspicieuse avec lui, après tout, il était mon ravisseur.

« Alors ils disaient vrai. Vous êtes aussi resplendissante qu’un Saphyr. » Commença t-il en me caressant la joue.

«Epargnez votre salive, et ne me touchez pas.» Lançais-je furieusement en détournant mon visage, toujours attaché.

Il sourit, semblant amusé.

« C’est aussi vrai ce que l’on dit sur votre tempérament à ce que je constate. Mais ne me blamez pas Princesse, je ne suis qu’un pion parmis tant d’autre, on m’a payé pour vous arrachez de votre palais. »

Je fronçais les sourcils, pas certaine de tout comprendre. Qu’entendait-il par là. Il se mit à rire.

« Nous allons passer quelques temps ensemble, jusqu’à ce que votre héros, l’homme qui m’a payé, vienne vous sauver et vous ramène au château pour clamer à votre père qu’il vous a sauvé la vie et que votre père lui offre votre main sans vous demandez votre avis. »

« Qui ferait une tell… »

Il déposé son doigt sur mes lèvres.

« Gardez votre salive altesse, je ne vous dirai rien de plus. »

Il partit ensuite.

Certains diront que mes conditions de détention étaient monstrueuses, que j’étais torturée chaque jour, chaque nuit. La vérité ? C’est que j’ai vécu les plus beaux moments de ma vie. Aladdin et ses hommes ont finis par s’attacher à moi, je ne sais pas exactement comment, ils m’ont relâchés, à moitié, disons que je n’étais plus attachée mais que je pouvais vagabonder librement dans la grotte.  Je me suis énormément rapprochée de lui, au point de lui faire des confidences, et qu’il m’en fasse, j’ai fini par considérer mon ravisseur comme mon premier ami. Un soir, Aladdin vint à moi, paniquer, accompagné d’un chameau.

« Vous devez fuir Princesse. Je n’ai pas été payé pour cela, mais je ne suis plus capable de prétendre. Je ne peux pas laisser cet homme vous avoir, vous ramener pour vous laisser l’épouser. Vous méritez mieux que lui. »

« Je ne suis pas sûre de tout… »

Avant que j’en rajoute, il me souleva et m’installa sur le dos du chameau.

« Rentrez chez vous. Trouvez votre véritable amour, et n’épousez que cette personne. Dépéchez vous, il arrive, et je vous assure que ces projets pour vous ne sont pas recommandables. »
« Mais qui est-il ? »
« Jafar, le grand vizir. »

La grotte fut prise d’un tremblement, et avant même de pouvoir réagir à sa révélation, il frappa le fessier de l’animal qui parti en courant vers la sortie arrière. Deux jours après, j’arrivais à un endroit étrange, inconnu.
La forêt enchantée.

J’ai essayé de retrouver mon chemin. On m’a indiqué de me rendre au palais de Blanche Neige et Charmant, mais avant même que je n’y arrive, un étrange nuage vert me suivit.

La suite, tout le monde la connait. StoryBrook.

Concernant l’arrivée à StoryBrook ? Que pourrais-je vous dire ? Je suis devenue Jasmine Saphyr, une simple infirmière de l’hopital, qui travaille majoritairement en services d’urgences. C’est passionnant, intimidant, mais je me sens réellement utile ici, j’aide les gens, j’aide les docteurs à les sauver parfois.

Le matin, je me levais et j’apercevais à chaque fois son jupon qui voletait au rythme de ses mouvements, de ses hanches. Ce serait mentir que de dire que je ne me perdais jamais dans sa contemplation, j’ai fini par me surprendre à la regarder petit à petit d’une autre façon. Quelque chose avait changé, ce n’état pas elle, non, c’était moi. Mon cœur s’était échappé, mes pensées perdaient leur logique, et avant même que je comprendre, j’étais foutue. Eperdue d’une parfaite inconnue que j’ai d’abord préféré haïr plutôt que d’affronter la vérité de ses sentiments qui m’agitaient. J’ai perdu pied, jusqu’à réaliser et que la hache de guerre soit enterré.

Le temps est passé, vous savez. Deux ans. J’ai compris que ce qui m’agitait quand elle me parlait, quand nos regards se croisaient, où que mes prunelles se perdait sur elle, que je me posais contre un mur dans la rue pour l’observer. Mais vous savez, notre retour dans notre monde, personne ne s’en souvient, je ne fais pas office d’exception. Que c’est il passé là bas ? L’ai-je retrouvé ? Ou avons-nous construit nos chemins loin l’une de l’autre ? Je n’en ai pas la moindre idée, mais ici, j’ai la chance de l’avoir près de moi, et je peux vous dire une chose.

La princesse dansera bientôt avec la gitane pour lui avouer la vérité.