Vie Privée
Amour... Oui ?
Les princesses me font vibrer comme personne. En fait, Seulement une.
Plutôt pauvre.

Caractère
Romantique
Hypersensible
Imaginative
Désordonnée
Distraite
Fantasque
Sur-protectrice

Je suis née il y a bien longtemps, si bien que la plupart de mes souvenirs ont été emportés par l'espace, vingt-et-un interminables hivers se sont écoulés. Dans une cité magique, on me nomma Seraphyel E., mais suite à ma vie, mes actes, mes origines, beaucoup m'appelèrent rapidement Esmeralda. J'appartiens d'ailleurs au Célèbre Conte Notre Dame De Paris. Mais tout cela appartient au passé. Aujourd'hui, mes souvenirs sont certes revenus, mais ma vie d'antan est encore bien loin de moi...

A Storybrooke, les habitants m'appellent Seraphyel Esmeralda Lindén, nom que je porte depuis de longues années et qui devint presque naturel. Mes amis préfèrent me surnommer Sera. La plupart des habitants peuvent me trouver Partout, là où se porte le regard, où j'exerce la passionnante profession de Danseuse de rue. Mais si vous préférez creuser dans ma vie privée, vous découvrirez rapidement que je suis Quelque chose qui ne vous regarde pas, mais que mon désir se porte vers Les coeurs des princesses brunes et jolies. De plus, ici comme ailleurs, je fais partie des Neutre, même si une partie de moi demeure égoïste, car je sers avant tout mes propres intérêts.

Pour finir, je dois souligner le fait que l'on me confond souvent avec Troian Avery BELLISARIO.

Je ne me souviens pas.

Je ne me souviens...

Je n'étais qu'une gitane, je faisais voler mon jupon, attisant les désirs, suscitant convoitises. Je ne prétends pas être si belle. Je n'étais qu'une pauvre diablesse. Je vendais mes couleurs, je vendais mes mouvements. Rien n'avait de sens. Je ne me souviens... Que des pavés de la cathédrale, de cette cité magique, berceau des amoureux. Cette ville lointaine. Les bancs, la poussière que je respirais, le sentiment d'amour qui flottait dans l'air qui ne m'était pas dédié. Jamais je n'ai été aimée. J'ai été désirée. C'est... Quelque chose de différent. D'autre. Désirée par un homme qui ne voulait pas mon coeur, qui ne voulait que mon corps, qui voulait mon âme à posséder, mon temps, ma parole et mes baisers. Je ne crois pas que l'argent puisse acheter le bonheur. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu dans la rue. En tout cas... C'était avant. Avant que la malédiction nous percute de plein fouet et fasse table rase de notre histoire comme on rature un morceau de vie, un mot qu'on a écrit.

Je crois qu'il existe au fond du ciel un royaume merveilleux. C'est le monde de Dieu. Je suis gitane. Je suis l'impure. Je suis une fille dont le coeur n'a plus de maison. En ai-je déjà eu une. Parce que je suis une âme simple, intelligente, prétentieuse peut-être, et peut-être que je suis désagréable parce que j'ai trop souffert. On a trop brûlé ma peau. On a trop blessé mon âme. Je suis devenue une de ces âmes grises, je ne prie plus vraiment le ciel, pourtant avant je ne faisais que ça. Je désirais, je ne désirais ni gloire ni biens, je ne mendiais pas mon pain. Je faisais aumône d'amour. Car les miséreux sont enfants de Dieu. Mais ça... Je ne sais plus trop. Je suis devenue... Trop étrange. Trop sauvage pour eux. Trop sauvage pour vous. Je ne vous plairai peut-être plus. Parce que je suis un animal qu'on a trop souvent frappé. J'ai dans les yeux tellement de ciels éteints, de nuages qui ne bougent plus, d'étincelles qui ne brillent pas. Et pourtant je demeure jolie, m'a-t-on dit.

A l'époque où j'étais encore saine d'esprit, il y'avait ce bossu, cet être immonde et repoussant, qui m'avait tenu la main et m'avait aidé à échapper à mon bourreau. Je ne sais plus son nom. Je ne sais plus son âge. Je crois même ne l'avoir jamais su. Les gens de la cour des miracles le méprisaient. Les autres le torturaient. Et ceux qui n'en faisaient rien ne pouvaient que détourner le regard de lui. Ce n'était qu'un être avec un coeur bon. Un coeur que je n'ai pas pu aimer et reconnaître. Cette rose que je n'ai pas su saisir, cette opportunité d'être libre et aimée, adulée comme une femme. C'est triste au fond. C'est une histoire d'amour qui commence par... Trahir.

C'est une histoire de... Qui finit par Mourir.

A l'intérieur seulement. J'ai en moi des abandons, des tristesses, et j'ai envie de faire souffrir les autres. Juste parce que j'ai souffert. Je sais c'est pas chrétien. Mais je ne suis pas chrétienne. Je ne suis plus... Qu'une bohémienne, une Gipsy parmi les autres, un coeur à la dérive.

Un nuage a enveloppé ma ville. Une fumée m'a prise avec elle, je ne comprenais plus. De la citée magique, du monde de la rue, à la forêt enchantée, puis... Un autre Ailleurs. Un autre monde, une autre rue. Ailleurs au monde réel. Storybrooke. Une vie que j'avais toujours vécue, une ville que j'avais toujours connue, comme si j'y étais née. C'était logique. C'était magique.

Depuis la malédiction, je m'appelle Séraphyel Lindén. Je suis danseuse de rue, parce que c'est tout ce que je sais faire. Je ne sais que danser. Je ne sais que vendre de l'illusion, sous mon jupon aux couleurs de l'arc en ciel. J'ai peur toujours de cet homme, j'ai peur de beaucoup d'hommes. J'ai peur de...

Le bonheur ne dura pas. A moins que ce ne soit le malheur. Je ne sais plus les différencier, à force de souffrir en silence. J'ai oublié le reste. Je crois que j'ai vieilli, tout simplement, mais nous avons changé les paysages. Je dois être amnésique, mais je crois ne pas être la seule. Les années ne s'écoulent plus dans ma tête, j'ai décidé d'oublier le temps. J'ai décidé de ne plus compter mes jours. Je me laisse porter par le vent et par les chants d'amour. Il y'a pourtant cette brune, au corps de femme, aux yeux de braise. J'ai l'impression qu'elle me caresse, mais tout n'est que fantasme. La terre tremble sous mes pieds quand mon regard croise le sien. Je voudrais lui dire, que je l'aime, mais je n'ai jamais aimé. Je voudrais lui dire qu'elle est tant pour moi, plus que l'eau que je bois, plus que l'air que je prends. Je voudrais lui inventer des rêves bleus, juste pour ses grands yeux, et doucement m'y noyer avec elle.

Sache que Je...
...Ne veux plus rester seule. Je passerai l'éternité à l'aimer. L'éternité c'est trop peu dire. Nous y errerons ensemble. Toujours c'est pas assez. Parce que moi je l'aimerai, jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à ce qu'un soir, épuisées de briller, une à une les étoiles tombent du ciel et que le ciel vide de lumière n'en puisse plus d'exister. Moi je l'aimerai, jusqu'à ne plus rien en dire, jusqu'à ne plus pouvoir vivre. Jusqu'à la fin du monde.

Quant à mes pas, dans la rue, souvent ils me guident vers un endroit désert, je n'aime plus autant qu'avant les regards qui glissent sur moi. Je n'aime plus autant qu'avant, depuis que je sais qu'elle est là, quelque part dans la ville, à respirer loin de moi. Je ne dois pas faiblir pour Elle. Croyez-moi je suis plus forte que ça. Je ne faiblis pas. Certains ne veulent pas mourir d'Amour. Mais c'est la plus jolie mort, douce et gentille, belle et violente. Cette fille Je vais l'approcher, lui souffler à l'oreille, des lettres que j'assemblerais, qui de loin ressembleront à des mots, qui se formeront en phrases, qui se voudront romantiques et je lui dirai...

Que je suis Esmeralda, la Gypsy, Gypsy, la fille de joie, la fille de Rien et que je ne me souviens que d'Elle.